POURQUOI SUD ?
Accueil Pourquoi Sud Autres Sud Sud metaux 33 Sud Snecma Solidaires IndustrieSud Métaux 27 Syndicat Solidaire, Unitaire, Démocratique de la métallurgie dans l'Eure
Nos Statuts Partir de la CFDTPOURQUOI UN NOUVEAU SYNDICAT ? Il existe en France 5 organisations syndicales reconnues représentatives au plan national, on peut donc nous reprocher d'ajouter aux divisions existantes. En fait si nous créons un syndicat nouveau, c'est parce que nous ne nous reconnaissons pas dans ceux qui existent. En effet, au delà des différences, les 5 organisations existantes fonctionnent en gros sur le même modèle, pour ce qui concerne l'expression publique, la prise de décision et la démocratie interne. Toutes sont aux mains de gens qui ont fait de leur militantisme un métier, et qui ont intérêts à faire croire que, lorsque on est en désaccord avec eux, on s'attaque à l'organisation qu'ils dirigent. Moyennant quoi, la défense des organisations prend rapidement le pas sur la défense des salariés. Quand on sait qu'en France, moins de 10% des salariés sont adhérents d'un syndicat, (toutes organisations confondues), on se dit que la faiblesse du syndicalisme est moins due à des divisions qu'à l'incapacité commune de tous les syndicats à convaincre et à rassembler les salariés. MAIS QU'EST-CE QUE ? Contrairement aux syndicats dits représentatifs, n'existe pas encore à l'état de confédération, et n'est structuré au niveau national que dans quelques secteurs d'activité: Cheminots. Enseignement. Poste et Télécommunications. Agences du Crédit Agricole. Collectivité territoriale. Etc. Dans les autres secteurs d'activité, il existe des syndicats locaux, comme dans la chimie, avec la SNPE de Pont de Buis et dans la métallurgie avec la SEP de Bordeaux et SOLLAC en Lorraine. Mais ces syndicats ont la volonté de sortir de leurs entreprises d'origine, pour regrouper les salariés d'une profession dans un même lieu. Ce sera bien entendu notre cas, et nous proposerons aux salariés des autres entreprises de la région de rejoindre METAUX 27. Car si nous ne nous reconnaissons pas dans les organisations syndicales existantes, nous ne pouvons pas imaginer d'être une structure de syndicat autonome dans l'entreprise, l'autonomie reste pour nous la pire des formes du syndicalisme, la plus facile à manipuler pour les employeurs. Nous adhérons donc à , qui regroupe actuellement des anciens adhérents d'à peu prés tous les syndicats existants, mais aussi de nouveaux adhérents qui n'étaient syndiqués nulle part, et, c'est bien le plus important. Nous partageons avec eux les ''valeurs titres'': Solidarité, Unité, Démocratie et la conviction qu'il faut rassembler dans la même organisation les salariés actifs, les chômeurs et les retraités pour mieux défendre les intérêts des uns et des autres. INDEPENDANCE VIS A VIS DES APPAREILS POLITIQUES ET PATRONAUX Un Syndicat ne peut pas défendre correctement les intérêts des salariés, si sa stratégie est dictée par un parti politique et un gouvernement, quel qu'il soit. A un moment ou à un autre il lui faut faire le choix entre le soutien politique ou patronal et l'action syndicale. Aujourd'hui on note l'arrivée du Front National sur le terrain syndical, à la police, dans les pénitenciers, à la RATP, etc.. Mais aussi à Vernon, sous couvert des syndicats CFE-CGC et CFTC, qui servent en l'occurrence de piédestal aux militants du Front National, qui font ainsi leurs armes, dans l'objectif évident de promouvoir leur politique d'exclusion sociale. Quant aux autres Confédérations, elles se sont dévoyées depuis longtemps en étant l'outil syndical du Parti Communiste pour la C.G.T. ou le syndicat d'accompagnement des pouvoirs et des patrons pour FO et désormais la CFDT. Dans ce paysage, METAUX 27, se démarque des uns et des autres: En n'étant pas institutionnel, il doit faire la preuve de son indépendance pour être reconnu, ce qui n'est malheureusement plus le cas des autres composantes confédérales depuis longtemps.
Representativité